Le scandale permanent des décharges sauvages !
La loi du 13 juillet 1992 organise le transport des déchets en le limitant en volume et en distance. Chaque département doit désormais traiter ses propres déchets et élaborer avec les collectivités un plan d'élimination soumis à enquête publique puis approuvé par le Préfet. Elle prévoit des sanctions pénales maximales de 2000 à 500000f d'amende et de 2 mois à 2 ans de prison à l'encontre des entreprises qui abandonnent illégalement leurs déchets |
A compter du 1 juillet 2002 les décharges communales actuellement tolérées devraient avoir disparu, laissant définitivement la place aux Centre d'Enfouissement Technique de classe 1, 2 ou 3. pour les seuls déchets ultimes (sans valorisation d'aucune forme possible), en fait dans la plupart des cas il n'en est rien. Quant aux décharges sauvages, sans réelle prise de conscience de leur nuisance de la part de l'ensemble de la population (particuliers, industriels, commerçants et agriculteurs , administrations, justice ou élus) il est à craindre qu'elles continueront comme autant de purulences,à souiller nos sols et nos paysages, à polluer nos cours d'eau, à menacer notre santé.
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La décharge du Spernot à Brest : 3 500 000 m3 de déchets accumulés depuis 40 ans (ici des tas de mâchefers). La décharge atteint aujourd'hui par endroits la hauteur de 18 mètres.
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Les plages finistériennes ressemblent le plus souvent à des décharges. Les courants et les vents apportent sur nos côtes des quantités de macro-déchets (bidons, palettes, plastiques surtout). |
Déchets:
près de 3 000 litres d'huile usagée retrouvés au polder du port de commerce.
Les Verts du pays de Brest portent plainte. |
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Ayant été alertés, lundi 6 novembre 2000, par des promeneurs de l'existence de fûts d'huiles usagées en grande quantité dans la zone du polder au port de Commerce, les Verts se sont rendus sur place. Ils ont pu vérifier la présence de 15 fûts de 200 litres soit près de 3 000 litres d'huiles usagées, à 50 mètres de la rade Brest, non loin d'Océnapolis, à 50 mètres de la rade de Brest. Ces fûts où était inscrite la marque Ipon (huile de motos) étaient répartis en deux lots, plusieurs centaines de pneus usés (pour la plupart des pneus de motos) étaient aussi dispersés à proximité des fûts; d'autres déchets industriels très divers (ferrailles, ...) étaient visibles.. Les huiles usagées figurent dans les déchets industriels spéciaux et relèvent à ce titre des plans d'élimination des déchets industriels spéciaux. |
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Ces
déchets peuvent s'avérer en effet très polluants pour les milieux et leur
pollution est très difficile à résorber. Une seule litre d'huile peut
polluer plusieurs centaines de mètres carrés d'eau. La presse, prévenue, a rendu compte de cette situation (Ouest France et le Télégramme, du mardi 7 novembre 2000). L'infraction à la législation sur l'eau, l'environnement et les déchets industriels paraissant manifeste, en conséquence les Verts du pays de Brest ont porté plainte contre X pour dépôt illégal de déchets relevant d'installations classées. |