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Le 12 décembre 1999, l'Erika coulait au large du Finistère.

 

Un an après, on ne peut toujours pas faire le bilan de cette marée noire. Ce que l'on sait c'est que près de 500 000 oiseaux de mer sont morts, que la pollution est toujours là et que des mois (peut être des années) seront nécessaires pour effacer toutes les traces de cette pollution. Le coût du naufrage est estimé à 3 milliards de francs.

Le 12 décembre 1999, un vieux pétrolier affrété par TOTAL se brisait au large de Belle Ile, et déversait en mer une cargaison polluante et mortelle pour les oiseaux et autres organismes vivants. L'ampleur de cette pollution a été telle qu'elle a eu des conséquences graves pour de nombreux secteurs économiques, en particulier les activités touristiques (une baisse de fréquentation de l'ordre de 21% a ainsi été annoncée dans les campings), et dans les activités liées a la mer (pêche, ostréiculture etc...), empêchant par exemple la production salicole dans certaines zones de production.

Le coût total du naufrage de l'Erika est estimé à largement plus de trois milliards de francs selon le Conseil économique et social Le Bureau d'Enquêtes Accident qui vient de rendre son rapport officiel l'écrit " c'est bien l'insuffisance d'entretien, et corrélativement le développement rapide de la corrosion qui sont à l'origine de l'affaiblissement de la structure du navire, affaiblissement qui s'est traduit par des ruptures en chaîne jusqu'à la rupture totale de l'ensemble". L'Erika était donc bien un tas de rouille sous pavillon maltais.

Les Verts ont dénoncé des le lendemain de ce naufrage les causes de ce naufrage, liées à la politique du "toujours moins. Les Verts ont été présents parmi les bénévoles qui ont effectué les premiers travaux de nettoyage dans l'urgence. Ils ont été de toutes les manifestations, à Vannes, à St Nazaire, au Croisic, à Nantes ou 40 000 personnes ont défilé le 5 février, à Donges, pour exprimer leur colère. Les Verts ont également été une force de proposition politique, en élaborant 25 propositions pour qu'il n'y ait plus jamais d'ERIKA, en faisant une proposition de loi qui a été déposée le 22 janvier, en participant à tous les débats ou la question du transport maritime était évoquée. Certaines des propositions des Verts se sont retrouvées dans les décisions annoncées par le gouvernement français lors du Conseil Interministériel de la Mer le 28 février, ainsi que dans les propositions de modifications des directives européennes actuellement en discussion.

Depuis, le nom de Ievoli Sun a rejoint la longue liste des catastrophes maritimes, et il est apparu que les choses avancent lentement dans la sécurisation du transport maritime, lorsqu'elles avancent. Sur les cotes Atlantique, la dépollution du fuel Erika est loin d'être terminée. Il existe encore des plaques de fuel ici et là au fond de l'eau, et de nombreux enrochements n'ont pas encore vu un début de commencement de nettoyage.






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