communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest

Brest, le 17 décembre 2002


le Baltic Wave, le navire jamaïcain aux trous dans la coque,
autorisé à repartir du port de Brest

Le Baltic wave a finalement été autorisé à repartir de Brest le lundi 16 décembre en direction de la Havane.
Retenu à la suite d'avaries constatées sur le système anti-incendie et, plus grave, sur le bulbe d'étrave, les membres d'équipage (et non une entreprise de réparation navale) ont réalisé eux-mêmes les travaux destinés à essayer de remettre le navire en conformité avec les prescriptions édictées par les inspecteurs lors d'un précédent contrôle à Brémerhaven en novembre 2002 qui avait montré 16 déficiences.

L'inspecteur de l'organisme de certification du bateau, le "Russian Classification of Shipping" a donné un certificat de navigabilité valable 3 mois et l'armateur devra alors lors d'un passage en cale sèche faire effectuer des réparations plus approfondies.

La navire parti, ne nous reste-t-il qu’à prier pour que rien de grave n’arrive d’ici là ?

Pourquoi n’a t-on pas obligé l’armateur à faire réaliser à Brest par une entreprise de réparation navale au lieu de permettre un bricolage de dernière minute ?
Si un accident maritime, mettant en péril la vie des marins et l’environnement, devait néanmoins lui survenir, il ne relèvera ni du hasard, ni de la fatalité.
Pour les Verts, l’escale prolongée du Baltic Waver à Brest est une nouvelle illustration de l’état de la flotte maritime internationale, un nouvel épisode dans une politique de prévention maritime qui montre toutes ses limites.

Profits maximum, pavillons de complaisance, navires hors normes, contrôles insuffisants forment toujours le déplorable tableau du transport maritime international.