communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest

 

Brest, le 2 avril 2002

L’escalade dans la politique de colonisation de la Palestine
et de répression du gouvernement Sharon est une néfaste et folle fuite en avant.

 


Les Vert-e-s du pays de Brest sont profondément marqués par la tragédie qui se joue actuellement au Moyen orient.

Ils sont terriblement choqués par l’immense désespérance :

- celle des survivants ou des familles des victimes israéliennes victimes d’attentats terroristes

- celle qui conduit des palestiniens ou palestiniennes parfois très jeunes au suicide lors d’attentats

L’escalade dans la politique de colonisation de la Palestine et de répression du gouvernement Sharon est une néfaste et folle fuite en avant.


Il n’y a pas d’autre alternative à la paix que la reconnaissance pleine et entière des droits nationaux du peuple palestinien qui doit aller de pair avec une sécurité garantie au peuple israélien


Les Verts estiment que, pour atteindre une paix durable dans cette région du monde, il est indispensable que l'armée israélienne se retire de tous les territoires occupés depuis 1967, et que les résolutions de l’ONU puissent enfin être mises en œuvre, la dernière en date évoque "la vision d'un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël dans des frontières sûres et reconnues".


Dans l’immédiat, une force militaire internationale, sous commandement de l’ONU, doit être déployée pour s’interposer entre les belligérants et tenter d’empêcher tout bain de sang supplémentaire.


L’opinion internationale ne doit pas laisser faire sans réagir, il est vital qu ‘elle se fasse entendre auprès des états en cause mais aussi auprès des organismes inter-étatiques (l’Europe, etc…) pour que des initiatives de tous ordres soient prises afin de faire cesser cette situation de violence insupportable. L’initiative courageuse de pacifistes européens et américains à Ramalah et ailleurs en Palestine mérite notre respect..

Les Vert-e-s du pays de Brest tiennent, enfin, à exprimer leur réprobation la plus absolue des actes sauvages d’agression d’établissements (écoles, synagogues…) de confession juive.

Aucune cause ne peut justifier de tels actes.