communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest
Brest, le 30 juin 2003
Non à la stratégie mortifère des incendiaires !
Lincendie de la nouvelle mairie de lEurope atterre tous ceux et
celles qui sont attachés à leur commune.
Au travers les 7000 habitants du Quartier de Pontanézen une nouvelle
fois pénalisés, ce nouvel acte criminel atteint profondément
lensemble de la population brestoise.
Les toutes premières
victimes de ces actes criminels sont les enfants et les femmes privés
despaces publics de service, déchanges culturels ou de loisirs.
La collectivité accomplit, depuis plusieurs années, de nombreux
efforts pour maintenir une vie sociale, des services publics de proximité,
pour construire une identité de quartier plus valorisée.
Certains, (une poignée
sans doute), dans lombre, pour de sombres raisons, sacharnent à
détruire ce travail et cet espoir. Par la violence et la peur, ils pratiquent
la politique de la terre brûlée. Leur but : un no-mans land
où la loi du plus fort serait la seule possible.
Les Verts veulent témoigner toute leur solidarité et leur amitié avec les militants associatifs et laïcs qui au quotidien, inlassablement, agissent pour que lon puisse vivre mieux à Pontanézen. Alors quen 1972, il n'y avait à Pontanézen aucune structure de vie collective, ce sont eux qui ont peu à peu obtenu une normalisation de leurs conditions de vie avec la création d'un Centre Commercial, d'une poste, de plusieurs écoles, ou louverture du Centre Social. Ce sont eux encore qui agissent au sein de cette population cosmopolite avec 12 % détrangers de nombreuses nationalités différentes pour que la tolérance lemporte sur lexclusion.
Létat, la justice
devront apporter les réponses qui sont les leurs. Pas plus aujourdhui
quhier notre collectivité, ne peut abandonner le terrain, elle
na pas dautre solution que de poursuivre le lent travail de reconstruction
de lien social engagé.
Elle doit surtout expliquer et convaincre, sopposer à la stratégie
mortifère de ceux qui veulent la mort dun quartier comme lieu de
vie sociale et démancipation, pour en faire un territoire dédié
à leurs seuls et sales intérêts.
Pontanézen est et doit rester partie intégrante de notre communauté
de vie, un espace dintégration et non de relégation.