communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest

 

Brest, le 22 janvier 2004


Voltaire, Dobrudja, aujourd’hui Nova Hollandia !
Le fléau des dégazages en mer
n’est toujours pas éradiqué

 

Les amendes infligées au capitaine du cargo Dobrudja et celui du Voltaire lors de récents procès pour dégazage sauvage à Brest ne sont pas assez dissuasives, la preuve en est qu’ils n’ont jamais cessé (en ce moment même, des boulettes de pétrole provenant d’ un dégazage arrivent sur des plages des Côtes d’Armor).
Un navire, le Nova Hollandia, contraint à rejoindre le port de Brest, suite à un constat par la marine nationale de la présence dans son sillage d’une nappe d’hydrocarbures de 18 km de long sur une largeur de 200 mètres, en est le dernier exemple.


Si les pollueurs, cyniques, refusent de comprendre, il faut désormais que les peines soient particulièrement lourdes et exemplaires. L’Etat doit être inflexible, le maximum de l’amende possible d’un million d’euros doit être requis lors de chacun des procès qui vont se dérouler à Brest (en avril et en mai pour le Nova Hollandia).

La justice doit s’exercer non seulement pour le capitaine mais aussi pour l'armateur et l’affréteur mais aussi contre l’Etat du pavillon.
Si les lois ne le permettent pas encore , changeons les lois !


Rappelons nous que plus de 6 millions de tonnes de déchets polluants sont rejetés à la mer chaque année de manière non accidentelle.
Combien de temps allons nous encore devoir supporter cela !


Christian Bucher
porte-parole des Vert-e-s
du pays de Brest