communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest

 

Agir pour qu'une autre Europe soit possible reste la priorité  

 

Le grand forum public et citoyen autour du TCE que nous venons de connaître, c'est aussi la réconciliation des Français-e-s avec le débat politique et une rupture avec les fortes abstentions des dernières consultations électorales.

Dans le succès du non il faut d'abord voir le refus du libéralisme écrit dans un texte constitutionnel et un rejet de la politique sociale suivie en France.

Les fortes préoccupations sociales, les demandes de reconnaissance, le droit à un avenir, exprimés à l'occasion de ce référendum trouveront un écho chez les Verts. Nous nous emploierons à élaborer des propositions alliant une plus grande justice sociale et un développement économique au service de tous, tout en garantissant un cadre de vie et un environnement naturel non dégradés.

Seuls les nationalistes et les souverainistes qui ont toujours haï l'Europe peuvent se réjouir d'une construction européenne aujourd'hui en panne.

Dans ce revers "annoncé" , les gouvernements européens, en particulier celui de la France, ont leur part de responsabilité. En refusant le retrait de la partie III, en refusant d'organiser pour l'adoption de la Constitution européenne un référendum, organisé le même jour dans les 25 pays, comme le réclamaient les Verts, ils organisaient les conditions de l 'échec.

Aujourd'hui, nous rentrons dans une grande période d'incertitude, faisons en sorte qu'elle ne soit pas une phase de renoncement à la grande et belle idée de la construction européenne.

Résolument européens avant le référendum, les Verts le restent après pour défendre une autre Europe, plus sociale, fédérale et soucieuse des générations futures.

Christian Bucher
porte-parole des Verts du pays de Brest