communiqué de presse des Vert-e-s du pays de Brest
Le retour à Brest du vieux croiseur Colbert où il a été construit peut être la meilleure des solutions comme la pire.
La pire, si l'Etat propriétaire se contente de le « stocker » dans un coin de la rade, comme à Landevennec pour des années, de très longues années.
Le meilleur, si Le Cobert succédant au Clémenceau permet le démarrage, à Brest, d'une filière de déconstruction, en démontrant aux décideurs de tous niveaux la pertinence de la mise en place d'une telle activité ici.
Les prochaines semaines seront décisives, elles permettront de mesurer, aux yeux de tous si les déclarations, les bonnes intentions proclamées par les uns et les autres trouvent enfin une concrétisation locale.
A défaut, la population s'apercevra vite que ceux qui ont le pouvoir de décider se sont dérobés, que les notions de développement durable, de responsabilité écologique auront été usurpées, elle devra en tirer, alors, les enseignements qui s'imposeront.