Nucléaire : la longue marche vers la transparence et le débat démocratique
En matière
de nucléaire, le risque zéro n'existe pas.
La leucémie
sur le site de l'Île Longue contractée en 1996 par Dominique Kerrien,
jeune ouvrier-électricien de la sous-traitance nous en apporte une nouvelle
preuve.
Les déclarations
des autorités de la marine nationale n'y changeront rien, en cas d'accident
grave, les gaz radioactifs émis ne suivront pas les consignes et iront
là où les vents décideront.
L'exercice baptisé
"Monségurnat" sur le site de l'Île Longue médiatisé
par la marine nationale n'était en fait rien d'autre qu'un exercice de
sécurité interne réalisé d'ailleurs annuellement.
La sécurité de la population ne pourra être assurée
sans sa participation, Le récent rapport sur le système français
de protection, de contrôle et de sécurité nucléaire
du député Le Déault nous le rappelle et nous invite, au
delà, à l'indispensable débat démocratique sur la
question du nucléaire :
"l'ensemble des questions
nucléaires doivent faire l'objet d'un choix et d'une évaluation
démocratique au niveau des citoyens comme au niveau de leurs représentants
élu-e-s, notamment au Parlement..."
Les
Vert-e-s, de leur côté, sont prêts en à débattre.
Ils profiteront de la campagne pour les élections européennes
notamment lors de la venue de Daniel Cohn Bendit à Brest le 18 février
pour faire connaître leurs positions sur la sortie du nucléaire,
l'abolition de l'arme atomique et le remplacement à terme des armées
nationales par une force de Défense européenne intégrée.
Christian Bucher - porte parole